Repérer lors de la présentation d’un texte d’étude (en CP ou en CE1) si celui-ci comporte de nombreux graphèmes non-étudiés ou au contraire déjà étudiés….(la part déchiffrable) et ce, facilement… Prévoir une différenciation … Organiser la planification des séances d’apprentissage du code…. Anagraph l’a fait !

Grâce à cette plateforme, vous pourrez, à partir du même support d’apprentissage, créer plusieurs textes qui correspondent à plusieurs niveaux d’apprentissage. J’ai testé, et c’est magique. Semaine après semaine, vous pouvez “analyser” vos textes de découverte ou de consolidation, voire même d’évaluation “finale… C’est gratuit, et c’est à découvrir ici.

La part déchiffrable, qu’est-ce que c’est ?

“Les analyses statistiques réalisées dans le cadre de la recherche Lire et Écrire (Goigoux (dir), 2016) ont mis en évidence l’influence de la part déchiffrable des textes sur les performances des élèves. Cette influence s’exerce de manière différenciée selon le niveau initial des élèves et les apprentissages visés. La part déchiffrable apparait donc comme une variable didactique essentielle permettant de choisir ou d’évaluer un support d’apprentissage de la lecture. Or, son calcul nécessite de décomposer les textes en graphèmes et d’identifier ceux qui ont été explicitement enseignés. Pour les enseignants, il n’est donc pas possible de l’effectuer manuellement dans le cadre de leur préparation de classe. Par ailleurs, aucun manuel de lecture ne fournit cette information. La plateforme ANAGRAPH effectue ce calcul automatiquement et rend donc disponible une variable didactique jusque-là inaccessible et pourtant utile à la planification de l’activité d’enseignement.” Jérome Riou

La plateforme Anagraph vous offre la possibilité de calculer la part directement déchiffrable par les élèves des textes qu’ils utilisent comme supports d’apprentissage de la lecture. Un bon moyen d’accès à une variable didactique influante sur le plan de la réussite scolaire. Vous pourrez également, grâce aux informations que vous rentrerez au fur et à mesure des semaines,  connaître la liste, le nombre et la valeur des graphèmes. La  planification de l’étude du code est ainsi simplifiée.
Le texte que vous obtenez après avoir rentré (très facilement) toutes les données  (les graphèmes explicitement enseignés et les mots entiers mémorisés par les élèves) est en couleur :
Les graphèmes déjà étudiés en rouge ;
Les mots déjà étudiés en vert ;
et les graphèmes non étudiés en noir.
En gris, les graphèmes muets non étudiés.

Vous pourrez également, après analyse du texte, effectuer des tests en cochant ou décochant les graphèmes : vous en verrez l’effet sur la part déchiffrable. Les textes en couleur peuvent être exportés sous word…

💡 Pour lire ou relire la synthèse du rapport Goigoux sur la lecture, et retrouver des ressources pour la lecture et le travail de la compréhension, c’est ici.

💡 Pour aider à la lecture à l’écran : une extension de Chrome (gratuite) ;

💡 pour prendre des notes rapidement, sélectionner les mots clés ou les idées importantes, puis réaliser un texte lacunaire pour s’entrainer et mémoriser : un logiciel à télécharger (gratuit pour l’instant) ;

💡 pour transformer un document pdf en document word afin par exemple d’en adapter la police, l’espacement des caractères, l’écartement des lignes…. mettre de la couleur : un site web bien pratique !

Ces trois outils “facilitateurs” pour le prof et pour l’élève sont à retrouver ici.

 

“Dans l’écriture, la main parle ; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles.”